La prise en charge de la maladie de Parkinson fait appel à de nombreux professionnels médicaux et paramédicaux qui mettent en place des traitements médicamenteux associés à des mesures de suivi.
Tous ces professionnels vont m’aider à préserver mon autonomie, ma qualité de vie.
Le recours aux aides proposées par les Maisons Départementales de Personnes Handicapées (MDPH) et/ou d’un éducateur médico-sportif peut être nécessaire et bénéfique.
Le médecin traitant et/ou le neurologue pourra m’orienter vers certains de ces professionnels si leur intervention lui semble adaptée.
Les traitements de la maladie de Parkinson sont symptomatiques, cela signifie qu’ils ne permettent pas de la guérir mais de réduire mes symptômes afin d’améliorer ma qualité de vie. Ces médicaments agissent en rétablissant la transmission dopaminergique entre les neurones.(2)
COMT : catéchol-o-méthyltransférase, MAO-B : monoamine oxydase B
Au cours des premières années de la maladie, l’administration d’un traitement oral sous forme de comprimés permet le contrôle des symptômes parkinsoniens car les quantités de dopamine dans l’organisme sont maintenues à un niveau stable. (5)
Avec l’évolution de la maladie et la disparition des neurones dopaminergiques, la quantité de dopamine stockée par l’organisme diminue. A cela s’ajoute une diminution de l’assimilation des médicaments en lien avec l’évolution de la maladie. La maîtrise des symptômes devient plus difficile: les complications motrices apparaissent. Il s’agit des fluctuations motrices et des dyskinésies. (1,4)
Les fluctuations motrices ou de fon de dose correspondent à des périodes ON-OFF de fluctuations rapides et imprévisibles entre les périodes « ON » et « OFF ». (1)
Dans certains cas apparaissent des fluctuations non motrices. Il peut s’agir de : (1)
Lorsque l’adaptation du traitement oral de la maladie de Parkinson ne suffit plus, des traitements de seconde ligne peuvent m’être proposés. (1)
En fonction de la place du traitement dans la stratégie thérapeutique, mon médecin pourra m’adresser à une structure hospitalière habilitée à initier l’un de ces traitements.
La Stimulation Cérébrale Profonde (SCP) ou neurostimulation utilise un dispositif médical implanté dans le cerveau par voie chirurgicale pour stimuler les parties du système nerveux impliquées dans le contrôle des mouvements. (4)
Les traitements par pompe permettent une perfusion continue lorsque l’administration discontinue n’est plus adaptée, dans certaines formes sévères de la maladie de Parkinson.