La gestion des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) ne se limite pas aux traitements médicamenteux : de bonnes habitudes d’hygiène de vie, d’alimentation et parfois une prise en charge psychologique peuvent vous permettre de réduire au maximum l’impact de la maladie sur votre vie. Votre équipe soignante saura vous conseiller au mieux en fonction de vos besoins spécifiques. (1,2)
Votre médecin traitant et votre gastro-entérologue seront les professionnels de santé responsables de votre prise en charge pour votre MICI. Vous serez également entouré(e) d’une équipe plus large selon vos besoins, par exemple diététicien, psychologue, pharmacien, kinésithérapeute. Votre médecin généraliste assurera un rôle de suivi. On parle d’équipe pluridisciplinaire. (1,2)
Les MICI peuvent impacter votre quotidien. Il est important de bien vous informer et vous entourer pour obtenir toute l’aide nécessaire. (3)
Vous pouvez contacter la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Elle a pour mission d’informer, d’orienter, d’évaluer les besoins, et si nécessaire, d’ouvrir le droit à des aides et prestations individualisées. Une assistante sociale peut également vous aider à effectuer les démarches. Le médecin du travail et le médecin scolaire sont également des acteurs clés de l’accompagnement.
Les MICI peuvent avoir des conséquences importantes sur votre vie quotidienne. (3)
Bien que des zones d’incertitude persistent, des progrès ont été faits dans la connaissance des mécanismes de l’inflammation et la prise en charge des patients atteints de MICI a évolué au cours des dernières années, de par : (4)
Les objectifs de la prise en charge sont de permettre un contrôle durable de la maladie, prévenir les poussées, prolonger les phases de rémission, favoriser la cicatrisation des lésions et améliorer la qualité de vie. (5)
Votre équipe médicale adaptera la prise en charge de votre MICI de façon personnalisée, en fonction de la sévérité et du profil évolutif de la maladie, des parties du tube digestif touchées et de l’étendue des lésions. (5)
Pour une gestion optimale de la maladie, votre implication dans la prise en charge médicale est plus qu’indispensable. Vous pouvez discuter avec votre médecin et fixer ensemble les objectifs thérapeutiques à atteindre. S’ils ne sont pas atteints dans les délais prévus, votre médecin pourra envisager une modification de votre prise en charge. (4)
Dans tous les cas, dans le cadre d’une maladie chronique, il est essentiel d’établir, sur la durée, une relation de confiance avec votre médecin et d’ouvrir le dialogue.
Il existe deux types de traitements qui se diffiérencient par leur objectif thérapeutique :
Quel que soit le traitement qui vous est proposé, il est essentiel de respecter le rythme des consultations et des examens programmés par votre gastro-entérologue et/ou votre médecin traitant.
Veuillez autant que possible à bien suivre les prescriptions médicamenteuses et n’interrompez pas votre traitement sans en avoir parlé à votre médecin. (6)
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le portail de signalement des évènements sanitaires indésirables du ministère chargé de la santé : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
Pour plus d’information, consultez la rubrique « Déclarer un effet indésirable » sur le site Internet de l’ANSM : https://ansm.sante.fr/. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Lorsque les traitements médicamenteux ne permettent plus de contrôler les symptômes de la maladie et/ou qu’il y a des complications graves, votre médecin peut envisager la chirurgie pour éviter la progression des lésions. Votre chirurgien réalise alors une résection qui consiste à enlever les parties du tube digestif lésées. (5)
Après la chirurgie, un traitement médicamenteux peut être mis en place dans le but de prévenir les récidives. (1,2)
Prendre certaines bonnes habitudes au quotidien peut vous aider à vivre mieux avec une MICI.
La prise en charge des MICI prend en compte la nutrition.
En période de rémission, il faut privilégier une alimentation variée et équilibrée. Lors des poussées, votre médecin peut vous recommander de réduire, voire d’exclure, certains aliments qui peuvent aggraver vos symptômes. N’hésitez pas à lui en parler si vous avez des doutes sur un type d’aliments.
FR-IMMG-230025 - 09/2024