Pour faciliter la communication avec votre médecin, vous pourriez utiliser un carnet sur lequel noter, chaque jour : (1)
D’une façon générale, votre médecin aura besoin de votre retour sur ce qui s’est passé entre 2 consultations : (2)
Notez également tous les faits positifs : constat d’une amélioration, absence de poussées… Il est important que votre médecin en soit tenu informé.
Ces consultations sont aussi l’occasion d’aborder des sujets plus généraux, de partager vos inquiétudes, de poser des questions sur vos besoins ou vos projets d’avenir. Votre gastro-entérologue est votre allié : la consultation doit être un moment d’échange authentique avec votre médecin. (2)
Lorsque vous consultez un professionnel de santé pour une autre affection (dentiste par exemple), précisez-lui que vous êtes déjà pris(e) en charge pour une maladie de Crohn. (2)
Chaque personne vit sa maladie de Crohn de manière très personnelle, en fonction de son histoire, de la sévérité de la maladie ainsi que des répercussions sur sa vie quotidienne… Avoir besoin d’en parler, se sentir écouté(e) ou compris(e) est fondamental. Il est important d’avoir au moins une personne dans votre entourage prête à vous écouter : quelqu’un de votre famille, de votre cercle d’amis, de votre équipe soignante ou d’une association de patients. N’hésitez pas à demander du soutien. (2)
Parce que la vie est faite d’interactions avec les autres (à la maison, dans la famille, avec les amis, au travail), vous allez apprendre à parler de votre maladie : utilisez des mots simples, factuels, expliquez sans dramatiser. Le mal-être que vous pouvez ressentir chez les autres n’est pas contre vous, c’est souvent de l’embarras, de la surprise, de la crainte. La parole est salutaire dans ces cas-là. (3)
Chaque cas est différent : cela dépend de la sévérité de votre maladie de Crohn, des difficultés liées à la maladie dans votre vie quotidienne, de votre métier ou de vos études. Il est important d’en parler et de se faire aider si besoin. (2)
Vous pouvez demander conseil auprès du médecin du travail et de votre équipe soignante. (2)
L’impact de la maladie de Crohn sur la vie sexuelle est une réalité chez les hommes comme chez les femmes. (5)
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise attitude, mais en parler avec son partenaire peut être un bon début. (6)
Même si ce n’est pas toujours évident d’aborder ce sujet en consultation, vous pouvez en parler ! Votre équipe soignante est là pour répondre à toutes vos questions sur votre santé en général, et ce sujet en fait partie. (6)
Vous pouvez également vous faire aider d’un psychologue ou d’un sexologue.
Selon la sévérité, la maladie de Crohn peut être reconnue au titre d’une affection de longue durée (ALD). Les examens et les soins en rapport avec cette maladie sont alors pris en charge à 100 % sur la base du tarif de la Sécurité Sociale. C’est votre médecin qui établit une demande de prise en charge en ALD.
Selon votre situation, vous pouvez prendre contact avec l’assistant(e) social(e), votre caisse d’allocation familiale (CAF). (2,7,8)
Peut-être avez-vous besoin de partager vos impressions auprès de personnes traversant les mêmes épreuves que vous car atteintes de la même maladie ? Les associations de patients sauront vous orienter et vous conseiller. Vous pourrez discuter avec les membres, évoquer vos angoisses et vos doutes, obtenir des réponses à vos questions. (1)
FR-IMMR-230030 - 09/2024